Vers le XIIIe siècle, suite à l’union définitive de la de
Castille et de Léon en 1230 , El Andalus subit de grandes pertes
territoriales à l’est avec la prise de Valence en 1238 par Jacques 1ier
d’Aragon, à l’ouest avec la perte de Cordoue en 1236, de Jaén en 1246, et de
Séville en 1248 en faveur de Ferdinand III. Au cours de la Reconquista qui s’achève
en 1492 avec la prise de Grenade, les musulmans d’Espagne ont progressivement quitté
les lieux vers l’Ifriqiya où ils ont été bien accueillis et bien intégrés
depuis l’époque hafside. La première période
des immigrations coïncida alors avec le règne d’Abu Zakariyya ( 1236-1249). Des
vagues successives arrivaient dans la Régence de Tunis, avec leur savoir-faire
et ces derniers s’installaient le plus souvent à Tunis. Mais la grande vague
d’immigration est celle de 1609. Quatre-vingt milles morisques arrivèrent en
Tunisie et s’installèrent dans presque tout le pays.
Il nous a semblé utile de focaliser notre attention sur cet
apport qui s’est implanté au fur et à mesure des siècles. Sa richesse et sa
diversité nous amènera à cerner ses différentes traces, tant dans le domaine
architectural, vestimentaire, culinaire, linguistique, scientifique,
qu’artistique et littéraire qui ont imprégné le quotidien tunisien.
Trois axes d’étude sont envisagés :
1)Empreinte architecturale et scientifique
2)Empreinte religieuse et sociale
3) Empreinte littéraire et artistique
Les propositions devront parvenir au Comité Scientifique accompagnées
d’un résumé d’une quinzaine de lignes et d’un bref C.V. précisant
l’institution, les titres et les dernières publications. A envoyer à la
Responsable du Colloque :
Professeur Raja Yassine Bahri : r.yassinebahri@gmail.com
L’Académie prendra en charge le séjour des participants
étrangers
Langue du Colloque : Arabe, français et espagnole.
0 commentaires :
Post a Comment