La ville de Koléa accueillera du 22 mars au 27 mars prochains, à l’Ecole nationale des impôts, la 1ère édition du Festival culturel maghrébin de musique andalouse.
A cette occasion, le commissaire du festival, Abdelhamid Benblidia, a animé hier une conférence de presse au Théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi, où il a expliqué que l’un des objectifs de ce festival est d’«exprimer la volonté tenace des pouvoirs public, plus précisément de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, non seulement de sauvegarder ce patrimoine culturel ancestral, mais de lui insuffler une dynamique capable de lui redonner sa véritable dimension dans les traditions culturelles et artistiques de notre pays».La soirée inaugurale sera marquée par un concert sous la direction du grand maître Sid Ahmed Serri et un hommage à Mustapha El Hassar (El Bahar) dont le prestigieux parcours artistique sera présenté par Abdelkader Bendameche.Les autres soirées seront animées, entre autres, par des artiste nationaux, dont Beihdja Rahal, et des artistes internationaux à l’exemple de Ronda Baha et Abdelhamid seffianni de Rabat, Syrine Benmoussa et l’orchestre de Testour de Tunisie, Fouad Didi et la troupe Tarab de Marseille, l’orchestre Chekara Flamenco d’Espagne, la troupe Hassen Laribi de Libye sans oublier les ensembles musicaux venus de Tlemcen, d’Alger et de
Mostaganem. A propos du lieu devant abriter le festival, M. Benblidia dira que le choix de l’Ecole nationale des impôts s’est imposé de lui-même car les travaux de la maison de la culture de Koléa, qui devait accueillir l’événement n’ont pas été achevés. Il a précisé que, pour des raisons d’acoustique et de nombre de places, les organisateurs ont préféré dresser un chapiteau de 800 places.
A propos des participants, El Robrini Abdeldjalil, membre du commissariat du festival, dira que la sélection a été effectuée sur la base de la qualité d’interprétation et de la disponibilité des artistes.
Il a ajouté qu’à l’instar de l’orchestre pilote de la wilaya de Tipasa, le festival a donné l’occasion aux meilleurs éléments des associations qui ne participent pas à cette édition, de se produire sur scène en les regroupant dans un seul ensemble.
Quant à Labri Noureddine, autre membre du commissariat du festival, il a souligné que la formation est la véritable clé de réussite de ce genre d’événement grâce à la vulgarisation et la sensibilisation dès le plus jeune âge. A cet effet, de nombreuses associations font la promotion de cet enseignement à chaque rentrée scolaire.
Ainsi, pendant six jours, la ville de Koléa vibrera aux rythmes ancestraux de la musique andalouse à la plus grande joie des mélomanes. En raison du nombre limité de places, une invitation est exigée pour avoir accès au chapiteau où se dérouleront les concerts.
Source: La tribune-online.com
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